/image%2F0153356%2F201211%2Fob_71ba0035ff3fae4733e1f53366fa4fce_passagers-perdus.png)
Je m’appelle Marc Loebb, je suis informaticien et je vis à Montréal. Le 3 octobre 2007, en voulant éviter un chien, je suis victime d’un accident sur le pont Jacques Cartier. Après avoir passé huit heures dans le coma, je m’en tirais seulement avec un traumatisme crânien et huit points de suture. On pouvait appeler ça un miracle !
Après avoir décroché un énorme contrat pour ma société, Mitchell Computer Network, je pensais avoir vécu le point d’orgue de ma journée. Grossière erreur de ma part !
Car à mon réveil à l’hôpital, ce que je considérais dans un premier temps comme un miracle, allait se transformer en un véritable cauchemar. Je me souvenais de tout concernant l’accident, mais pas à la même heure, pas au même endroit et pas dans les mêmes conditions.
Tout avait pourtant si bien commencé, c’était hier je crois …
Les journées qui font basculer une vie commencent toujours de la même manière sournoise : elles vous donnent confiance, puis dans la dernière ligne droite, elles vous mystifient par un revers lifté imparable. Personne ne leur échappe jamais.
Le récit est rédigé à la première personne du singulier et c’est donc Marc Loebb qui nous livre son témoignage. Vous remarquerez que j’ai fait le choix de construire mon résumé de la même manière, histoire de vous plonger dans l’ambiance. Je dois dire que j’apprécie ce choix car il donne une atmosphère particulière au récit, et crée une proximité avec le personnage principal.
Cadre vedette au sein de sa société, propriétaire d’un bel appartement et d’une luxueuse voiture, voilà le bilan rapide de la vie rêvée de Marc Loebb. Vie idéale, qui va être totalement chamboulée par cet accident, que personne n’a vu, et dont aucune trace n’existe nulle part.
Pour trouver la solution à cette énigme, il devra sortir du domaine rationnel, pour aller quelque part dans ce territoire que l’on nomme l’impossible, car on n’échappe pas à la mort, sauf peut-être si l’on doit réaliser quelque chose d’essentiel …
C’est le troisième livre fantastique que je lis, les deux premiers n’étant tout à fait dans la même veine que celui-là. Car la littérature fantastique est, à ma grande surprise une catégorie assez vaste.
La lecture du roman de Stéphane Bellat, LES PASSAGERS PERDUS est une plongée au cœur de « l’impossible » qui suscite une réflexion sur nos choix de vie.
Qui n’a pas rêvé un jour, d’avoir une seconde chance ? Que changerait-on ou referait-on différemment, en se retrouvant face à « son autre » ? Quelles erreurs commises par le passé éviterait-on ? Peut-on réellement influer sur le cours de sa vie et celle de son entourage ? Echapperait-on à son destin, si la vie nous donnait cette seconde chance ?
La lecture du roman de Stéphane Bellat, LES PASSAGERS PERDUS, m’a fait faire une pause en sortant de mon univers littéraire traditionnel, et je dois vous avouer, mon cher Stéphane, que cette lecture m’a laissé une saveur délicieuse au goût de revenez-y ...
Né en 1961 dans l’ouest de la France, Stéphane Bellat est un pur autodidacte, autant par nature que par choix. Très vite attiré par l’expression artistique, il commence par dessiner, puis poursuit son parcours par la peinture. Après avoir créé deux ateliers, il se dirige vers l’étude de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Quelques années plus tard, il devient historien et rédige, durant une dizaine d’années, de nombreux articles pour plusieurs magazines spécialisés. Sa passion du contact humain l’incite à devenir, en parallèle, guide et conférencier, plus particulièrement autour de la Bataille de Normandie. En 2010, il se sent envahi par le besoin d’élargir son horizon et décide de revenir à sa première passion : la littérature fantastique. C’est ainsi que naissent LES PASSAGERS PERDUS, son premier roman. Avec ce virage décisif, Il souhaite maintenant s’orienter vers une carrière de romancier et se définit comme un homme de passion et de communication.